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La maison de Dieu

[1.32.6] Et vois, en peu de temps, Je relevai un peuple dont la descendance est encore présente à l'heure actuelle ; où ? - Cela, nous le verrons un peu plus tard ! Alors, lorsque leurs cœurs furent bien préparés, Je fis retentir pour eux, par la bouche de Méduhed, un grand chant plein de sagesse et d'amour, lequel fut immédiatement noté et qui existe encore aujourd'hui. - Où ? - cela aussi, vous l'apprendrez plus tard. Ce chant était ainsi conçu : Ecoutez bien, enfants tardifs de Ma grâce : / Je vous invite tous à un grand repas. / Approchez, cœurs fidèles, venez auprès de Moi, / Louez joyeusement Mon nom selon la coutume / Que le pieux Méduhed fidèlement vous enseigna ; / Car lui le premier tourna son cœur vers Moi. / Prenez tous en exemple cet homme pur et bon, / Regardez ses yeux, sa bouche, ses oreilles, et, sur son menton / Sa douce barbe blanche, signe de sagesse ; / Devenez comme lui dans tous vos faits et gestes / Si vous voulez être un jour Mes chers et fidèles enfants / Libérés de tout le mal pernicieux du Serpent. / Voyez : Je purifierai bientôt la terre de son abomination ; / Et en vain les pécheurs chercheront Mon amour. / Je vous cacherai en de hautes contrées / Et de Ma colère délierai les liens pesants. / Alors, toutes les races de la terre hurleront / Et les ricanements des grands seront réduits au silence ! / Les mers déchaînées couvriront les montagnes / Portant peu d'enfants, les nains de mon amour, / Devenus petits comme des moucherons ! / Car leur amour boiteux tenait une béquille... / Levez les yeux vers Mon ciel plein de lumière, / Contemplez les étoiles, clair scintillement de Ma grâce, / Et le doux éclat du soleil sur les champs de la terre ; / Voyez la lune l'escorter sans grondement, / Et les mondes M'obéir sans qu'on les entende ! / Alors vous aussi, faites vos œuvres en silence ! / Vous désirez connaître la nature des étoiles ? / Ecoutez bien : seul l'amour vous l'apprendra ; / Et lorsqu'il luira dans vos cœurs en toute pureté / Je vous donnerai pour lumière le flambeau de Ma grâce ! / Alors chacun verra en lettres étincelantes / Le nom de Dieu écrit sans truchement. / O toi, petit cœur prisonnier d'une étroite poitrine, / Si tu connaissais la source où tu pris ton essor, / Tu n'aurais que dédain pour la matière morte, / Lui tournerais le dos, la laisserais planer. / Car le Créateur de ces riens les donnerait tous / Pour un seul cœur empli d'amour comme le Sien. / Ce qui vous semble grand, faibles enfants de la terre, / Combien petit le trouve Mon amour ! / Les choses comptent aussi peu dans les vastes espaces / Que les cœurs sans amour des humains. / Que seul soit grand pour vous Mon amour fidèle, / Et, après lui, le vrai repentir du pécheur ! / Seul Je suis grand par la puissance de Mon amour / Et Mon libre Esprit Se maintient fermement en Ses liens ; / Mais les chemins de Mes soleils qui vous sont inconnus, / Comme tout ce que Je créai, vous montrent votre faiblesse. / Que sont-ils d'autre dans l'infinie plénitude de Ma Divinité /Que des poussières de mites, des riens, des souffles légers ! / Si vous pouviez pénétrer jusqu'au cœur des mondes / Pour percevoir le son de leur vol, / Mesurer la lumière de tous les soleils / Et comprendre l'œuvre entière de Ma Toute-Puissance, / Seriez-vous plus proches de Mon amour immense ? / En vérité, vos doutes n'en seraient que plus grands ! /S'il vous était donné de conduire le grand char céleste / Et, devenus puissants, de poursuivre les étoiles, / Par votre souffle de créer d'éclatants soleils, / Et de les plonger dans les mers, tout comme Je le fais, / Même là, comparée à la Mienne, / Votre force ne serait que sable mouvant, vaine poussière. / Contemplez le ruban de ciel bleu au-dessus de vos têtes / Et, derrière les flots, les rivages lointains de la mer ! / Croyez-Moi, Je vous le dis : il n'y a pas de limites / Là où brille le soleil et scintillent les astres ! / Pourtant toute la grandeur de l'océan infini ne sautait surpasser / Une seule goutte d'amour née du cœur le plus humble ! / Petite troupe d'humains, regardez vers Moi, votre grand Dieu, / Que votre soif de savoir Me soit réservée, / Et cherchez sans cesse Mon amour en tous lieux ! / Partout où vos yeux scrutateurs se poseront / Vous trouverez les signes de Mon nom. / Mais que seuls les liens de l'amour soient les vôtres ! / Même l'herbe criera la bonne nouvelle / Si vous n'imitez pas Hanoc dans ses péchés / Et si vous vous aimez comme de vrais frères, / N'usant de vos membres que pour le bien ; / Alors d'En-haut vous recevrez de grandes grâces / Et apprendrez à louer votre Père très saint ! / Maintenant, tombez à terre, la mère de vos péchés, / Otez de vous la poussière, nourriture du Serpent, / Et que vos cœurs Me louent, Moi, votre Sauveur. / Ne regrettez jamais le temps que vous Me consacrez ! / Que seul Mon amour soit guide de vos cœurs, / Et un jour, par la lumière de Ma grâce, / Vous serez nouvellement nés !

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