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Grand Evangile de Jean

Les soixante-dix ouvriers sont envoyés comme messagers du Sauveur. (Luc, chap. 10 )

[7.166.1] Aussitôt, Nicodème appela ses serviteurs présents et les envoya chercher du pain et du vin en quantité suffisante. Ils descendirent en hâte et rapportèrent le pain et le vin comme cela leur avait été ordonné.

[7.166.2] Alors, J'appelai les soixante-dix ouvriers, qui étaient encore là (Luc 10,1.) et leur dis : « Voici du pain et du vin. Prenez-les, mangez, buvez et fortifiez-vous ; car ensuite, Je vous enverrai au loin, dans les villes, les marchés et les villages, afin que vous prépariez les gens à Ma venue. Mais d'abord, mangez et buvez, après quoi nous reparlerons de cette chose essentielle. »

[7.166.3] Et ceux que J'avais appelés prirent le pain et le vin et se fortifièrent.

[7.166.4] Quand ils eurent terminé et rendu grâces, l'un d'eux Me dit : « Seigneur et Maître, à présent, nous sommes prêts à recevoir les instructions que Tu nous feras la grâce de nous donner. Que Ta volonté soit faite ; elle seule à l'avenir sera notre force ! »

[7.166.5] Je dis : « C'est bien ! Voyez-vous, la moisson est abondante, le champ avec sa récolte mûre s'étend sur toute la terre, mais les ouvriers sont peu nombreux ; aussi, priez le Maître de la moisson d'envoyer à sa moisson des ouvriers nombreux. » (Luc 10,2.)

[7.166.6] L'orateur dit « Oui, Seigneur, nous T'en prions ; car Toi seul es le Maître de la moisson. »

[7.166.7] Je dis : « Allez donc deux par deux dans les villages de toute la Judée, et aussi chez les Samaritains.

[7.166.8] Je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups, mais vous n'avez pas à les craindre, car Ma force vous donnera du courage contre eux. (Luc 10,3.) N'emportez pas de bourse, pas de besace, pas de bâton, pas de sandales à vos pieds, et n'ayez qu'une seule robe ! Soyez graves et pourtant doux. Ne saluez personne en chemin, et ne demandez pas qu'on vous salue ; car vous êtes tous également les enfants d'un seul Père céleste ! (Luc 10,4.) Un seul est votre Seigneur et Maître, mais vous, vous êtes tous frères. Saluez-vous en vous aimant vraiment comme des frères et en aimant votre prochain ; ce qui est en deçà ou audelà vient du mal ! Et l'on vous reconnaîtra comme Mes vrais disciples à ce que vous vous aimerez les uns les autres comme Je vous aime.

[7.166.9] Quand vous entrerez dans une maison d'un village, dites : "Paix à cette maison !" (Luc 10,5.) Et s'il y a là un fils de paix, votre paix ira reposer sur lui ; sinon, elle vous reviendra. (Luc 10,6.) Et si vous trouvez la paix dans une maison, demeurez-y et mangez et buvez sans crainte ni scrupules de conscience ce qu'on vous mettra sur la table. Car lorsque vous êtes dans une maison comme ouvriers du royaume de Dieu, vous méritez votre salaire comme tout travailleur zélé.

[7.166.10] Et quand deux d'entre vous seront reçus dans une maison, restez-y et ne passez pas de maison en maison pour vous faire nourrir ; cela n'est pas bien, parce que vous n'êtes pas dans ce village ou dans cette maison comme des paresseux ou des mendiants, mais vous êtes riches de Ma parole que vous apportez et à travers elle le véritable royaume de Dieu et Sa bénédiction éternelle. (Luc 10,7.)

[7.166.11] Même si vous entrez dans une ville où vivent surtout des païens, si vous êtes bien reçus dans une maison, restez y et mangez ce qu'on vous servira. Car ce n'est pas ce qui entre par la bouche qui rend l'homme impur, mais seulement ce qui en sort - et Je vous ai déjà clairement expliqué, au mont des Oliviers, ce qui rend l'homme impur en sortant de sa bouche. (Luc 10,8)

[7.166.12] Mais si vous entrez dans une ville ou un village et qu'on ne vous y accueille pas, sortez dans ses rues et dites : "Même la poussière de votre ville qui s'est collée à nos pieds, nous la secouons pour vous la rendre ! Pourtant, sachez qu'à travers nous, le royaume de Dieu était proche de vous." (Luc10,10-11.)

[7.166.13] Et Je vous dis qu'en ce Jour que Je vous ai montré au mont des Oliviers, il y aura moins de rigueur pour Sodome que pour cette ville qui ne vous aura pas reçus ! Malheur à toi, Chorazeïn ! Malheur à toi, Bethsaïde ! Si les miracles qui ont eu lieu chez vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, elles auraient fait pénitence sous le sac et la cendre ; et c'est pourquoi, au jour du Jugement, il y aura moins de rigueur pour Tyr que pour vous ! Et toi, Capharnaüm, qui t’es élevée jusqu'au ciel, tu seras précipitée en enfer ! » (Luc 10,12-15.)

[7.166.14] Quelques-uns de Mes anciens disciples se dirent entre eux : « Pourquoi parlet-Il à nouveau avec tant de colère de ces villes ? Déjà, chez Kisjonah de Kis, Il les avait ainsi menacées avec colère ! Il est vrai que c'est là qu'Il a rencontré le moins de foi ; pourtant, quelques-uns l'ont reçu et reconnu comme le vrai Fils de Dieu et le Médiateur des Juifs ! Nous-mêmes, ne sommes-nous pas de Capharnaüm ? Il est très surprenant qu'il S'en prenne si souvent à elle ! »

[7.166.15] Je dis aux disciples qui s'étonnaient ainsi : « Qu'avez-vous à faire la moue ? Que sont Chorazeïn. Bethsaïde et Capharnaüm ? Ce sont elles qui refusent de recevoir Ma doctrine et qui, malgré tous les signes, ne croient toujours pas que Je suis le Messie de la Promesse venu en ce monde ! Vous-mêmes, ne vous ai-Je pas envoyés dans les villes et les villages, et comment vous a-t-on reçus dans ces villes-là ? Vous avez appelé sur elles le feu du ciel ! Est-il donc si étonnant, en cette occasion où Je vais envoyer de nouveaux disciples Me précéder dans ce monde d'abomination, que Je répète cette sentence afin qu'ils sachent eux aussi comment se conduire envers les gens que Je qualifie du nom de ces villes où vous avez passé de si mauvais moments ?

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